Troika

L’unité de l’Eglise : une troïka à trois chevaux

Une troïka a est un mot russe signifiant un attelage tiré par trois chevaux

L’autre jour une amie me disait que l’unité est une troïka à trois chevaux : le cocher est le Saint Esprit, un cheval le peuple priant, un autre les mystiques et le troisième les théologiens.

Les trois sont complémentaires et non en compétition sinon la troïka n’avance pas.

Ils doivent s’accorder les uns aux autres.

Cependant le mystique court le plus vite : il vit sous l’ordre de Dieu. Le peuple priant suit : il est plus libre. Le théologien est le dernier : trop souvent il est empêtré dans les livres…

Ceci explique le fait que l’oecuménisme avance cahin-caha.

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Ayant mis ce texte sur Facebook où j’ai demandé l’avis des utilisateurs concernant cette image de la troika, voici les réactions que j’ai reçues: 

« En certaines personnes, les trois chevaux ne font qu’un… car ils unissent en eux la prière, l’expérience existentielle et amoureuse du Dieu personnel et la science théologique. Évagre le Pontique disait d’ailleurs : « Est théologien celui qui prie vraiment, et celui qui prie vraiment est théologien ». (Nicolas Buttet) 
« L’important c’est de ne pas avoir d’oeillères. Il faut qu’ils puissent se voir entre eux et aussi le monde qui les entoure »… (Nathalie Capo) 

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