Retraites spirituelles. Quelques propositions

Retraites spirituelles

Nicolas de Flue : une vie pour la paix et l’unité
Pour notre temps, qu’apporte la vie étonnante de frère Nicolas ? En sept points j’essayerai de dire qu’elle plus actuelle que jamais.

Comment entrer dans une retraite spirituelle? 

Une retraite est un temps de conversion. Un temps où l’on se tourne vers Dieu, en espérant qu’il nous visite et nous donne sa paix, sa joie et nous renouvelle intérieurement. Un temps où nous essayons de vivre autrement que dans le quotidien habituel. Un temps où nous ôtons ce qui peut faire obstacle à l’expérience de la paix intérieure et extérieure.

Savourer la vie.

La Lectio divina, c’est goûter la saveur du texte. C’est chercher le Ressuscité dans l’Écriture. Il est la saveur des saveurs. Non pas une recherche scientifique, mais une recherche amoureuse, comme la bien aimé recherche son bien aimé dans le Cantique des Cantiques. Quatre lectios divina sur la saveur des repas dans l’Evangile de Luc

Restaurer Christ dans les coeurs

Nous serons guidés par une prière de Paul demandant de « fortifier l’homme intérieur ». Le centre de la vie spirituelle est en effet ce « cœur nouveau » promis par le prophète Ezechiel et que j’approfondirai en deuxième partie.

« Je cherche ta face, Seigneur » ! Une retraite sur le Psaume 27

Une retraite de Pâques à la communauté de Saint Loup, en 2018. Les quatre jours de cette retraite ont permis d’approfondir la parole du Psaume 27 : « Je pense à ta parole :« Cherchez ma face ! » Je cherche ta face, SEIGNEUR. » (v. 8).

Le regard est le propre de l’homme

Le regard appelle le regard ! Avant l’argent, un mendiant mendie d’abord un regard. Il cherche à capter le mien. L’homme a été créé pour la réciprocité, pour l’échange du regard. A cet égard, nous sommes tous des mendiants du regard de l’autre.

« Un cœur nouveau ». 

Un cœur nouveau ? Telle est la promesse qu’annonce Dieu à travers le prophète Ezéchiel. Cette espérance se réalise dans Jésus, au coeur humble. « Je vous donnerai un cœur nouveau et je mettrai en vous un esprit nouveau ». (Ezéchiel 36,26).

Un art de la fraternité

Au cœur de l’éthique de la fraternité de Jésus, il y a donc son regard de frère, sa tendresse pour chacun, sa voix aimante qui appelle avec douceur et fermeté. Si on coupe l’éthique de Jésus de la personne vivante de Jésus, on tombe dans le légalisme.
De plus, Jésus appelle à la fraternité aussi comme celui qui la vivra jusqu’au bout, en restant envers et contre tout dans une attitude fraternelle. Toute sa vie l’illustre et ses derniers gestes et paroles dans sa passion et sur la croix le démontrent.

Notre cœur est comme une fleur : le pardon

 Comment faire pour que notre cœur vive un rafraîchissement ? Comment prendre soin de notre cœur afin qu’il porte des fruits de bonté, de compassion, de miséricorde et de paix ? Avec quels outils travailler le champ de notre cœur ? Une série de méditations sur le pardon donnée à la communauté de Saint Loup.

« Ramène nos coeurs à Toi et vers nos enfants »! Retraite avec la famille de Jean-Baptiste (2016)  

Nous sommes entrés dans l’année du Jubilé des 500 ans de la Réformation. Dans le récit de Luc 1,5-25 nous assistons à l’annonce d’un « réformateur » de la religion juive, Jean-Baptiste. Elle a lieu dans le temple, le lieu par excellence de l’institution traditionnelle. Mais le temple peut aussi être le lieu d’où jaillit l’Esprit saint qui mettra en cause les habitudes de pensée et de pratique.

Changements et résistances au changements: quelques figures bibliques

A La suite du riche qui refuse de changer, de Zachée et de Paul qui vivent un changement radical, et de Pierre qui change son cœur, j’invite à réfléchir, durant cette retraite, sur les changements dans nos vies.

 Au cœur de l’épreuve, découvrir un Amour » ?

Le thème de la retraite de Pâques de 2016 à la communauté de Saint Loup est inspiré par la parole de l’année de S.Loup : « Les bontés du Seigneur ! C’est qu’elles ne sont pas finies ! C’est que ses tendresses ne sont pas achevées ! Elles sont neuves tous les matins. Grande est sa fidélité » (Lamentations 3,22s)

 Le goût de la miséricorde. Retraite de l’Avent sur le Psaume 34, pour entrer dans l’année de la Miséricorde

« Voyez, goûtez combien le Seigneur est bon ». Le psaume 34 nous dit que le Seigneur est bon avec nous pour que nous soyons bons les uns avec les autres. Il vient et nous appelle à l’aimer pour que nous puissions nous aimer les uns les autres. Ce psaume affirme à sa manière ce que Jésus dit dans l’Evangile : « Soyez miséricordieux, comme votre Père céleste est miséricordieux » !

Les cris du cœur. Les émotions dans les Psaumes.

Cri de jubilation, d’émerveillement, de gratitude, exultation de l’Amour. Cri de douleur, angoisse et tristesse, peur et inquiétude, révolte, colère et désolation. Ces cris, la Bible en est pleine. Les psaumes en donnent la plus vive expression. Comme si toute l’humanité, de tous les temps, pouvait s’y reconnaître et clamer ce qui est vital pour chacun.

Cette retraite propose d’approfondir quatre émotions: L’émerveilement, la colère, la peur et la joie. 

Des ténèbres à son admirable lumière ! 

Une retraite de Pâques. C’est un « passage », le sens même du mot de « Pâques ». La Pâque juive rappelle le passage de l’esclavage en Egypte à la liberté : Pessah. La fête de Pâques le passage de la mort à la vie du Christ. Ténèbres et lumière se combattent depuis l’acte créateur : « que la lumière soit…Dieu sépara la lumière des ténèbres ». A Pâques ce combat atteint son paroxysme. Dieu, en Jésus, y est complètement engagé.

Comment renouveler notre relation avec le Christ ?

Qui n’aimerait pas renouveler sa relation avec Christ ? Il faut d’abord prendre conscience qu’être chrétien c’est d’abord une rencontre avec le Christ. Tout le reste en découle: la spiritualité, la vie morale, etc, sont le fruit de cette rencontre. Une retraite à partir de quelques textes de l’évangile de Luc 

Ecouter, prier, se réconcilier, évangéliser : la vocation d’une communauté.

Ecouter, prier, retisser dans une vie de simplicité et de foi. N’est-ce pas aujourd’hui la vocation des communautés d’être des ferments d’écoute, de prière et de réconciliation? Créer la communauté dans une paroisse, n’est-ce pas le défi aujourd’hui de l’Eglise?

J’ajoute aussi un quatrième verbe : évangéliser. Une communauté d’écoute, de prière et de réconciliation fait rayonner l’Evangile. Elle sort pour aller à la rencontre des recherches, des interrogations et des blessures de l’humanité.

C’est aussi la vocation d’une communauté religieuse, qui « sort » à la rencontre des hommes en les accueillant et les accompagnant.

« Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir ». Vraies et fausses richesses.

Jésus un homme qui donne. C’est comme cela qu’il est apparu aux hommes et femmes de son temps, sur les chemins de Galilée et de Judée. Jésus a tout donné à son Père, jusqu’à sa vie offerte sur la croix. En retour, le Père l’a ressuscité et nous l’a donné pour qu’il soit présent continuellement sur nos chemins. A notre tour il nous invite à vivre ce « style de vie du don ». Chaque jour est une occasion pour recommencer à vivre sa Parole, qui greffe en nous sa spiritualité. Ses Paroles font alors naître en nous l’amour envers nos frères et sœurs. 

Les « oui »de Marie. Etapes d’un chemin spirituel
Cette proposition invite à suivre le chemin que Marie a vécu en relation avec Jésus. Les oui qu’elle a donnés à la volonté de Dieu durant son pèlerinage. Je propose de voir comment Marie, la Mère du Seigneur, a répondu aux appels de Dieu, à partir d’une méditation des différentes étapes de sa vie dans les Evangiles. Le chemin de notre soeur Marie peut alors devenir notre chemin.

 « Moi je ne juge personne ». L’appel au non-jugement dans l’Evangile

« Moi, je ne juge personne », dit Jésus : Il ne condamne ni ne méprise. Jésus invite au non-jugement en particulier avec nos ennemis. Le non-jugement est au cœur du cœur de la spiritualité de Jésus. Le non-jugement, un chemin à prendre chaque jour. 

Les Béatitudes : une invitation à contempler l’humilité du Christ.

 En méditant sur l’esprit des Béatitudes, nous entrons dans la spiritualité de Jésus, dont toute la vie et l’œuvre ont été de nous apporter Dieu, afin que nous le connaissions et l’invoquions. Or les béatitudes sont un concentré de sa spiritualité, ainsi qu’une biographie de Jésus. Si elles sont un autoportrait de Jésus, la première chose à faire, lorsque l’on veut méditer l’une d’entre elles, est de voir comment il l’a vécue.

Une obéissance qui libère et unit.

 Obéir Notre première réaction est négative. On n’ose plus employer ce mot pour caractériser les relations humaines. Il est synonyme de servilité et d’hétéronomie. Dans la vie personnelle et morale, l’individu est libre; il n’obéit à personne. Obéissance et liberté sont deux termes contradictoires. Parler d’une obéissance qui libère relève du paradoxe

 Où est Dieu dans la souffrance?

Comment concilier amour de Dieu et souffrance? Où est Dieu dans l’épreuve ? Quel est mon désir ?
Quelles sont les difficultés qui m’effraient encore ?
Un temps pour nous conduire aux sources de la confiance, nous donner le goût de rester un peu en silence devant Dieu.

 Enseigne-nous à prier ! Voies de la prière chrétienne

Peut-on enseigner la prière ? Est-il possible d’apprendre la beauté et la pratique de la prière par un enseignement ? N’a-t-elle pas Dieu pour maître ? Ne doit-on pas appliquer à la prière le slogan « learning by doing » : la prière ne s’apprend que dans la prière. Déjà Jean Climaque disait qu’il est « impossible d’apprendre la beauté de la prière par l’enseignement d’autrui. La prière ne s’apprend que dans la prière et elle a Dieu pour maître ». C’est en priant qu’on apprend petit à petit à prier.

Marchons ensemble sur le chemin où l’Evangile nous guide. La vie chrétienne comme pèlerinage.

Le pèlerinage est une image de la condition de l’homme, qui ne vit que passant sur cette terre, en marche vers une autre Patrie ou vers la Cité idéale. L’esprit du pèlerinage signifie un détachement intérieur par rapport au présent et aux biens. Un pèlerin ne s’embarrasse pas de lourds bagages. Il choisit de vivre dans la simplicité. Il marche vers un but pour s’identifier à celui que son cœur cherche.


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