Qu’en est-il d’une base théologique commune aux différentes Églises réformées et jusqu’où va la diversité en leur sein ? Voici deux questions cruciales qui se posent aux Églises réformées, en particulier pour celles qui ont renoncé aux confessions de foi de l’Église ancienne et à celles du 16e siècle.
A la suite du processus de sécularisation, le protestantisme a en effet substitué une conception « subjective » de la confession de foi à la conception « objective » soutenue par les réformateurs.
Pour Jean Calvin, je le rappelle, la communion dans la confession de la foi constitue le cœur de l’unité visible de l’Église. Il a cette parole lapidaire : « L’unité qui est dans la vérité ».
Aujourd’hui les réformés, champions de la diversité remplaceraient plutôt l’unité par le mot diversité ! Alors comment articuler diversité et unité ? Dieu aime-t-il davantage l’une que l’autre ?